Bruxelles, le 13 décembre 2025 – C'est une page importante de la diplomatie économique belge qui se tourne. La Princesse Astrid de Belgique, figure emblématique de la promotion des intérêts du Royaume à l'étranger, a annoncé son retrait officiel des missions économiques royales. Âgée de 63 ans, la sœur du Roi Philippe cède sous le poids d'une santé défaillante, une décision difficile mais inévitable, appuyée par ses médecins, comme le révèle une analyse exclusive du Soir mag, dont les informations ont été confirmées par Le Soir.
Des polypathologies et un rythme intenable : La raison d'un départ contraint
L'annonce, bien que peu surprenante pour ceux qui connaissaient l'intensité de son engagement, a néanmoins suscité une certaine émotion dans les cercles économiques et politiques belges. La Princesse Astrid a toujours été reconnue pour son dynamisme et son dévouement sans faille lors des dizaines de missions qu'elle a menées au cours des deux dernières décennies. Cependant, en ce dernier trimestre de 2025, il est devenu évident que le rythme effréné de ces déplacements et des engagements qui y sont liés était devenu insoutenable pour Son Altesse Royale.
Les informations relayées par le Soir mag sont claires : la Princesse Astrid ne souffre pas d'une maladie unique, grave ou particulièrement inquiétante. Il s'agit plutôt d'une « accumulation de petits problèmes de santé » – des polypathologies – qui, pris individuellement, ne menaceraient pas sa vie, mais qui, ensemble, érodent considérablement sa vitalité et sa résistance physique. Fatigues chroniques, douleurs articulaires, troubles liés au décalage horaire, et une capacité de récupération diminuée sont autant d'éléments qui, selon ses médecins, la poussent aujourd'hui à lever le pied de manière définitive.
« Elle est stoppée par ses médecins et ne se sent plus la force d’affronter ces voyages au rythme éprouvant », peut-on lire dans l'analyse de nos confrères. Cette phrase résume parfaitement la situation. Les missions économiques ne sont pas de simples voyages touristiques. Elles impliquent des journées marathon, des vols long-courriers, des enchaînements de réunions bilatérales, de réceptions officielles, de visites de sites industriels et de rencontres avec des délégations étrangères, le tout avec un sourire et une prestance irréprochables. Un agenda qui exige une forme physique et mentale à toute épreuve, difficilement compatible avec les défis que pose l'âge et les polypathologies.
Une carrière exemplaire au service de l'économie belge
Depuis son premier mandat officiel en tant que représentante des missions économiques, assumé à partir de 2004, la Princesse Astrid a incarné avec brio l'image de la Belgique à l'international. Pendant plus de vingt ans, elle a parcouru le monde, de l'Asie à l'Amérique en passant par l'Afrique, en tant que « VRP de luxe » pour les entreprises belges. Son rôle était crucial : ouvrir des portes, faciliter les contacts au plus haut niveau, signer des partenariats et attirer les investissements étrangers vers la Belgique. Son engagement était un atout majeur pour la visibilité et la crédibilité de l'économie nationale sur la scène mondiale.
Chaque mission était minutieusement préparée, mobilisant des équipes entières du service public fédéral Affaires étrangères, du SPF Économie, ainsi que les agences régionales à l'exportation. La présence d'un membre de la Famille Royale conférait un prestige indéniable aux délégations belges et permettait d'accéder à des interlocuteurs que de simples diplomates ou chefs d'entreprise auraient eu plus de mal à rencontrer. C'est cette capacité à transcender les barrières protocolaires et culturelles qui a fait de la Princesse Astrid une ambassadrice économique si précieuse et si efficace.
Parmi les moments marquants de sa carrière dans ce domaine, on peut citer les missions en Inde en 2013, en Corée du Sud en 2017, ou encore au Japon en 2022, qui ont toutes abouti à la signature de nombreux accords commerciaux et à des investissements significatifs pour la Belgique. Son professionnalisme, son sens du contact et sa maîtrise des dossiers économiques lui ont valu une reconnaissance unanime.
Quel avenir pour les missions économiques royales ?
Le retrait de la Princesse Astrid pose inévitablement la question de sa succession et de l'avenir des missions économiques royales. La tradition veut qu'un membre de la famille royale prenne la tête de ces importantes délégations. Bien que la Maison Royale n'ait pas encore officiellement communiqué sur la suite des événements, plusieurs scénarios sont envisagés.
La charge de travail et la pression sont immenses, et la personne qui prendra le relais devra posséder des qualités similaires de diplomatie, d'endurance et d'intérêt pour les enjeux économiques mondiaux. Les regards pourraient se tourner vers d'autres membres de la famille royale, potentiellement les enfants du Roi ou de la Princesse elle-même, mais leur expérience en la matière est encore limitée par rapport à celle de la Princesse Astrid.
Ce départ pourrait également être l'occasion de repenser la structure et l'organisation de ces missions, peut-être en délégant davantage de responsabilités aux ministres compétents ou à des représentants économiques de haut rang. Cependant, la force d'attraction d'un membre de la famille royale reste un atout irremplaçable sur la scène internationale, un « soft power » que peu de nations peuvent égaler.
Un repos bien mérité pour une servante de l'État
La décision de la Princesse Astrid est avant tout une décision humaine, celle d'écouter son corps et les conseils de ses médecins. Après plus de deux décennies d'un engagement sans faille, de sacrifices personnels et de dévouement à la Couronne et à la Nation, ce repos est amplement mérité. Les Belges se souviendront de son rôle essentiel dans l'ouverture de leur économie sur le monde, de son sourire bienveillant et de sa détermination inébranlable.
En cette fin d'année 2025, alors que la Princesse Astrid se retire de la scène internationale pour se concentrer sur sa santé, l'heure est au respect et à la gratitude. Sa contribution restera gravée dans l'histoire de la diplomatie économique belge, et son exemple de service continuera d'inspirer. EuroMK News lui souhaite un prompt rétablissement et une retraite paisible, loin des contraintes des voyages éprouvants et des agendas surchargés.