Mondial 2026 : L'Égypte de Mohamed Salah, le premier défi des Diables Rouges
L'excitation monte à quelques mois du coup d'envoi de la Coupe du Monde 2026. Alors que les Diables Rouges préparent leur campagne, le premier adversaire, l'Égypte, retient déjà toutes les attentions. Ce 6 décembre 2025, le pays des Pharaons se profile comme une équipe imprévisible, capable d'exploit grâce à son talent individuel hors norme. EuroMK News vous livre cinq éléments clés pour mieux comprendre cette nation de football, qui arrive au Mondial avec de grandes ambitions.
1. Mohamed Salah : Le Pharaon aux épaules d'un peuple
S'il y a bien un pays qualifié pour cette Coupe du Monde qui mise quasiment tout sur un seul joueur, c'est l'Égypte. Et ce joueur, c'est bien sûr Mohamed Salah. À 33 ans, l'attaquant de Liverpool n'a rien perdu de sa superbe. Après une première moitié de saison 2025-2026 exceptionnelle en Premier League, où il continue d'enchaîner les buts et les passes décisives, Salah arrive au sommet de sa forme. Prophète en son pays, le 'Roi Égyptien' aura à nouveau la pression de tout un peuple sur ses épaules. Habitué à ce rôle de leader incontesté, il sera le fer de lance de toutes les attaques égyptiennes, le cerveau créatif et le finisseur par excellence. Sa capacité à dribbler, sa vitesse et son sang-froid devant le but restent des atouts majeurs qui peuvent faire basculer n'importe quelle rencontre, y compris face à une défense belge expérimentée.
2. Une structure tactique pensée pour sublimer sa star
Le sélectionneur national égyptien, en poste depuis plus d'un an et demi et architecte de la qualification, a bâti son système de jeu autour des qualités uniques de Mohamed Salah. Fin connaisseur du football africain et international, il privilégie généralement une approche équilibrée, oscillant entre un bloc défensif compact et des transitions rapides vers l'avant. L'objectif est clair : récupérer le ballon et le projeter rapidement vers Salah sur l'aile droite ou en position axiale. Les milieux de terrain sont souvent des travailleurs infatigables, capables de casser les lignes adverses et de fournir des ballons propres à leur superstar. Les latéraux participent activement à l'offensive, créant des espaces et des solutions pour Salah. Cette dépendance tactique peut être une force, offrant une clarté dans le plan de jeu, mais aussi une faiblesse si Salah est bien muselé ou manque à l'appel.
3. Au-delà de Salah : Les forces vives des Pharaons
Si Salah est la locomotive, le train égyptien ne manque pas d'autres wagons solides. L'équipe nationale a su intégrer une nouvelle génération de talents, tout en s'appuyant sur des cadres expérimentés. Au milieu de terrain, des joueurs comme Ahmed Fathy Jr. (formé à Al Ahly et évoluant désormais dans un club portugais de premier plan) ou Mohamed Elneny (toujours influent, même s'il a reculé d'un cran dans l'entrejeu), apportent une solidité et une vision de jeu précieuses. En défense, le jeune et prometteur Omar Marmoush, qui s'est affirmé comme un roc en Bundesliga ces dernières saisons, sera un pilier central. Le gardien de but, Mohamed El Shenawy, reste une valeur sûre, doté d'une grande expérience internationale. L'Égypte n'est donc pas une équipe à un seul homme, mais plutôt un collectif rôdé, dont chaque pièce travaille à mettre Salah dans les meilleures dispositions.
4. Un parcours qualificatif solide et une dynamique positive
L'Égypte a validé son billet pour la Coupe du Monde 2026 avec une certaine autorité, terminant en tête de son groupe de qualification africain. Leur campagne, achevée en septembre 2025, a été marquée par des victoires significatives à domicile et des performances résilientes à l'extérieur. Les Pharaons ont affiché une belle cohésion et une efficacité offensive remarquable, notamment grâce à la forme étincelante de Salah et de ses coéquipiers. Plus tôt dans l'année 2025, leur parcours en Coupe d'Afrique des Nations avait également montré des signes encourageants, même si le trophée leur avait échappé de peu. Cette dynamique positive, combinée à l'expérience accumulée lors des matchs à fort enjeu, fait de l'Égypte un adversaire aguerri et confiant, prêt à défier les meilleures nations mondiales.
5. L'histoire du Mondial : Une quête de reconnaissance mondiale
L'Égypte, malgré son statut de géant du football africain (sept fois vainqueur de la CAN), a historiquement eu du mal à s'imposer sur la scène mondiale. Les Pharaons n'ont participé qu'à trois phases finales de Coupe du Monde (1934, 1990 et 2018) avant cette édition 2026. Le Mondial 2018, en Russie, bien que marqué par le retour de Salah blessé, s'était soldé par trois défaites en phase de groupes. Cette nouvelle participation en 2026 est donc bien plus qu'une simple présence ; c'est une occasion en or de marquer l'histoire, de dépasser les attentes et de prouver que le football égyptien peut rivaliser avec l'élite mondiale. La pression est immense, mais la soif de reconnaissance du public et des joueurs est un moteur puissant. Ce désir ardent de briller sur la plus grande scène du football mondial pourrait rendre l'Égypte particulièrement dangereuse pour ses adversaires, y compris les Diables Rouges.
En somme, l'Égypte se présente à la Coupe du Monde 2026 comme un adversaire doté d'une superstar de calibre mondial, d'une organisation tactique claire et d'une équipe en pleine progression. Les Diables Rouges devront faire preuve de la plus grande vigilance pour leur entrée en lice, car face aux Pharaons, sous l'égide de Mohamed Salah, la surprise est toujours à portée de crampons.