samedi 6 décembre 2025
Inceste à La Louvière : 10 ans de prison requis contre le père qui clamait le 'consentement' de sa fille de 12 ans
Société

Inceste à La Louvière : 10 ans de prison requis contre le père qui clamait le 'consentement' de sa fille de 12 ans

Le parquet a requis une peine de dix ans de prison ferme à l'encontre de Robert A., accusé d'avoir violé sa fille de douze ans à La Louvière. L'affaire, révélée début décembre 2025, est d'autant plus choquante que le père a maintenu, tout au long de ses auditions, que sa jeune victime était 'consentante'. Ce procès met en lumière la complexité et l'horreur des abus incestueux et l'absolue nécessité de protéger les enfants.

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La Louvière, Belgique - 3 décembre 2025 - La ville de La Louvière est le théâtre, en ce début de décembre 2025, d'un procès pour inceste particulièrement éprouvant, dont les détails glaçants ont été rapportés par diverses sources, dont DHnet. Au cœur de cette affaire qui secoue l'opinion publique, un père, identifié ici sous le nom de Robert A., est accusé d'avoir violé sa propre fille, âgée de seulement douze ans. Le parquet, confronté à la gravité des faits et à la nature abjecte de la défense de l'accusé, a requis une peine de dix ans de réclusion criminelle, assortie d'une mise à disposition du Tribunal d'Application des Peines (TAP) pour une durée de cinq ans. Une décision forte qui souligne la détermination de la justice à réprimer sévèrement les crimes contre les enfants.

Les faits glaçants : Révélation et aveux d'un père incestueux

L'affaire a éclaté au grand jour il y a plusieurs mois, conduisant à l'arrestation et à la détention préventive de Robert A. le 8 août 2025. C'est à partir de cette date que l'homme est placé sous mandat d'arrêt, suspecté d'agressions sexuelles répétées sur sa fille. Les investigations menées par la police et le juge d'instruction ont progressivement mis en lumière l'ampleur et la durée des viols dont la jeune victime a été l'objet.

Lors de ses auditions, Robert A. est « passé à table », selon les termes employés par les sources proches de l'enquête. Il a reconnu les faits de viol. Cependant, ce qui a profondément choqué les enquêteurs, les magistrats et désormais le grand public, c'est la justification avancée par le père : il a affirmé que sa fille, alors âgée de douze ans, était « consentante ». Une déclaration qui met en évidence une distorsion troublante de la réalité et une tentative manifeste de minimiser la gravité de ses actes.

L'inadmissible « consentement » : Une notion légalement inexistante pour une enfant

La défense de Robert A., basée sur un prétendu consentement de sa victime de douze ans, est non seulement moralement répugnante mais également juridiquement infondée en droit belge. La législation en vigueur est claire : un enfant de cet âge ne peut légalement et véritablement consentir à des actes sexuels, d'autant plus lorsqu'ils sont commis par une personne en position d'autorité, de confiance ou d'ascendant, comme un parent.

Le Code pénal belge protège spécifiquement les mineurs contre les atteintes sexuelles et les viols, reconnaissant leur vulnérabilité et l'impossibilité pour eux de donner un consentement éclairé et libre. Toute relation sexuelle avec un enfant de moins de seize ans est considérée comme un crime ou un délit grave, et le viol est défini par l'absence de consentement libre et éclairé. Dans le cas d'une victime de douze ans, le concept même de consentement est balayé par la loi, qui présume l'absence de maturité et d'autonomie nécessaires pour prendre une telle décision. L'affirmation de l'accusé ne fait donc que souligner la nature abusive de ses actes et sa tentative de déresponsabilisation face à l'horreur de l'inceste.

Les réquisitions du parquet : Fermeté face à l'horreur incestueuse

Face à la gravité inouïe des faits, le parquet n'a pas transigé. Les réquisitions sont claires et sans appel : dix ans de prison ferme. Cette peine vise à sanctionner la trahison absolue de la confiance filiale, la destruction de l'enfance de la victime et la nature particulièrement odieuse des agressions. La durée de la peine reflète également la nécessité d'envoyer un message fort à la société quant à la répression de l'inceste.

À cette peine de réclusion s'ajoute une demande de mise à disposition du Tribunal d'Application des Peines (TAP) pour une durée de cinq ans. Cette mesure est essentielle dans ce type d'affaires. Le TAP est une instance judiciaire qui statue sur les modalités d'exécution des peines privatives de liberté. La mise à disposition du TAP permet un suivi renforcé du condamné après sa libération. Cela inclut des obligations spécifiques (comme l'interdiction de contact avec la victime, l'obligation de suivre un traitement thérapeutique, etc.) et des contrôles réguliers, visant à prévenir toute récidive et à assurer la protection de la société, et en premier lieu, de la victime.

Les séquelles invisibles : L'impact dévastateur sur l'enfant victime

Au-delà des aspects juridiques, cette affaire met en lumière les conséquences dévastatrices de l'inceste sur la vie d'une enfant. Une fille violée par son père est doublement trahie : par l'agression sexuelle elle-même et par la personne censée la protéger et lui offrir un cadre d'amour et de sécurité. Les traumatismes psychologiques et émotionnels sont profonds et durables. Ils peuvent se manifester par des troubles de l'attachement, de l'estime de soi, des difficultés relationnelles, des dépressions, des anxiétés sévères, et même des problèmes de santé physique.

La reconstruction pour une victime d'inceste est un chemin long et ardu, souvent jalonné de souffrances intenses. Elle nécessite un accompagnement psychologique et thérapeutique spécialisé, ainsi qu'un soutien inconditionnel de son entourage. La justice, par le biais de ce procès et d'un verdict, ne peut réparer l'irréparable, mais elle peut contribuer à reconnaître la souffrance de la victime et à lui offrir un cadre pour tenter de retrouver une part de sa dignité et de sa sécurité.

Un enjeu sociétal majeur : Briser le silence et protéger les plus vulnérables

L'affaire de La Louvière, comme toutes les affaires d'inceste, rappelle l'importance cruciale de briser le silence qui entoure ce fléau. L'inceste prospère souvent dans le secret, la peur et la honte. Il est impératif que la société dans son ensemble soit vigilante, attentive aux signes de détresse des enfants et prête à écouter leur parole, même la plus difficile à entendre. Les professionnels de l'enfance, les enseignants, les médecins, mais aussi les proches et les voisins, ont un rôle essentiel à jouer dans la détection et le signalement de ces situations.

Les procédures judiciaires, bien que douloureuses, sont un pilier essentiel de la protection des enfants. Elles envoient un message clair : l'inceste n'est pas toléré et sera sévèrement puni. C'est un combat constant pour la dignité humaine et l'intégrité des plus jeunes, les plus vulnérables d'entre nous. EuroMK News s'engage à continuer d'informer sur ces sujets délicats, soulignant l'importance de la justice et de la prévention pour bâtir une société plus sûre pour tous les enfants.

Conclusion : L'attente d'un verdict exemplaire

Alors que le délibéré est attendu dans les prochaines semaines, La Louvière et le reste de la Belgique retiennent leur souffle. Le verdict dans l'affaire Robert A. sera un moment crucial non seulement pour la victime et ses proches, mais aussi pour l'ensemble du système judiciaire et de la société. Il rappellera la ligne infranchissable de la loi et de la morale, et la détermination à protéger l'enfance coûte que coûte. Ce procès est un cri d'alarme et un appel à une vigilance collective constante pour que de tels drames ne se reproduisent plus.

Photo by Ray Graciano on Unsplash

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