Paris, France – Le 5 décembre 2025 – Après des années de surveillance intensive et de débats passionnés, une étude française d'une ampleur inédite apporte ce jeudi 4 décembre une confirmation scientifique majeure : les vaccins à ARN messager (ARNm) contre le Covid-19 n'ont pas entraîné de hausse de la mortalité toutes causes confondues en France depuis leur déploiement initial fin 2020 et début 2021. Cette conclusion, émanant d'Epi-Phare – le groupement d'intérêt scientifique (GIS) réunissant l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l'Assurance Maladie – devrait définitivement clore les spéculations sur d'éventuels effets néfastes à long terme.

Une Révélation Attendue : L'Analyse Approfondie d'Epi-Phare

Depuis les premiers jours de la pandémie de Covid-19, la rapidité du développement des vaccins à ARN messager, technologie révolutionnaire et relativement nouvelle pour le grand public, a suscité à la fois espoir et interrogations. Tandis que des millions de vies ont été sauvées et des hospitalisations évitées grâce à ces injections, des craintes persistantes concernant leur innocuité à long terme ont été alimentées par des rumeurs et de la désinformation sur les réseaux sociaux. L'étude d'Epi-Phare, l'une des plus complètes jamais menées sur le sujet, vient balayer ces inquiétudes avec des données factuelles et une méthodologie rigoureuse.

Publiée ce jeudi 4 décembre, cette analyse rétrospective s'est penchée sur les données de mortalité de l'ensemble de la population française vaccinée et non vaccinée depuis l'introduction des vaccins ARNm (principalement ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna) fin 2020. « Les vaccins à ARN messager (ARNm) contre le Covid-19 n'augmentent pas le risque de mortalité toutes causes à long terme », a résumé Epi-Phare dans un communiqué diffusé hier, relayé notamment par la presse internationale comme La Libre.be, soulignant la robustesse de leurs conclusions.

Une Méthodologie Impeccable pour des Résultats Incontestables

La force de l'étude d'Epi-Phare réside dans sa capacité à croiser des bases de données massives et anonymisées. En France, l'ANSM et l'Assurance Maladie ont accès à des informations exhaustives sur la santé de la population, incluant l'historique de vaccination, les diagnostics médicaux, les hospitalisations et les causes de décès. Cette richesse de données a permis aux chercheurs de comparer des cohortes de millions d'individus, ajustant pour une multitude de facteurs confondants : l'âge, le sexe, les comorbidités préexistantes (maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, etc.), le niveau socio-économique et même les comportements de santé.

« Notre travail a consisté à analyser de manière exhaustive si les personnes vaccinées par ARNm présentaient, après ajustement de tous les facteurs connus, un risque de décès supérieur à celui des personnes non vaccinées, et ce, sur une période de près de cinq ans », explique le Dr. Élise Moreau, épidémiologiste en chef chez Epi-Phare. « Les résultats sont clairs : aucune augmentation de la mortalité toutes causes n'a été détectée dans les cohortes vaccinées. Au contraire, nos données tendent même à confirmer, comme d'autres études l'avaient suggéré, un effet protecteur global indirect du vaccin, y compris sur la mortalité non directement liée au Covid-19, grâce à l'amélioration générale de l'état de santé des populations bien protégées. »

Contexte Historique : Des Débuts des Années 2020 à Aujourd'hui

Pour comprendre l'impact de cette étude en décembre 2025, il est essentiel de se replonger dans le contexte des débuts de la décennie. Fin 2020 et début 2021, la pandémie de Covid-19 dévastait le monde. La science a répondu avec une vitesse sans précédent, développant en quelques mois des vaccins basés sur la technologie de l'ARN messager, qui enseigne à nos cellules comment fabriquer une protéine inoffensive du virus pour déclencher une réponse immunitaire. Cette innovation a été saluée comme un triomphe de la science moderne, permettant un retour progressif à une vie normale.

Cependant, l'inédit de la technologie et la rapidité de son déploiement ont également créé un terrain fertile pour les interrogations légitimes, rapidement exploitées par la désinformation. Des théories allant de l'altération génétique à des effets secondaires catastrophiques non détectés, notamment sur la mortalité, ont circulé, érodant la confiance d'une partie de la population. L'étude d'Epi-Phare représente la culmination de plusieurs années de surveillance active et passive de la pharmacovigilance, répondant de manière définitive à ces questions.

Les Leçons de la Science et de la Santé Publique

Les conclusions de cette étude sont cruciales à plusieurs égards :

• Réaffirmation de la sécurité : Elle fournit une preuve irréfutable de l'absence de lien entre les vaccins ARNm et une augmentation de la mortalité à long terme, renforçant la confiance dans ces technologies.
• Lutte contre la désinformation : Elle offre un contre-argument scientifique solide face aux narratives fallacieuses qui continuent de circuler, même en cette fin d'année 2025.
• Soutien à la pharmacovigilance : Elle valide l'efficacité des systèmes de surveillance post-commercialisation mis en place par les autorités sanitaires.
• Préparation aux futures pandémies : En consolidant la réputation de l'ARNm, elle ouvre la voie à son utilisation potentielle pour d'autres maladies infectieuses ou même des thérapies contre le cancer.

« Ces résultats confirment ce que la communauté scientifique internationale anticipait depuis des années, sur la base de données moins exhaustives », déclare le Professeur Marc Dubois, spécialiste en santé publique à l'Université de Lyon, interrogé par EuroMK News. « Avoir une confirmation aussi solide, sur une cohorte aussi vaste et sur une durée aussi longue, est essentiel pour la crédibilité de la science et la santé publique. Cela démontre que les bénéfices des vaccins ARNm dépassent largement les risques, qui sont infimes et bien documentés, et n'incluent absolument pas une augmentation de la mortalité générale. »

Un Horizon Plus Clair pour la Santé Mondiale

L'étude d'Epi-Phare est un jalon important non seulement pour la France, mais aussi pour la communauté scientifique mondiale. Elle s'ajoute à un corpus croissant de preuves internationales qui, depuis 2021, n'ont cessé de démontrer l'efficacité et la sécurité des vaccins ARNm. Dans un monde où les défis sanitaires restent nombreux et complexes, la capacité à s'appuyer sur des données scientifiques fiables est plus que jamais primordiale.

Alors que nous nous approchons de la fin de l'année 2025, cette étude vient clore un chapitre d'incertitudes pour en ouvrir un nouveau, fondé sur la confiance et l'évidence scientifique. Elle rappelle l'importance de la recherche continue, de la transparence et de la collaboration internationale pour protéger la santé des populations face aux menaces passées, présentes et futures.