Paris, France – La France est en ébullition depuis la diffusion, ce lundi 8 décembre 2025, d'une vidéo choc mettant en scène Brigitte Macron. L'épouse du chef de l'État y apparaît proférant des insultes à l'égard de militantes féministes, les qualifiant de « sales connes », des propos qui ont instantanément embrasé les réseaux sociaux et le débat public. L'incident, survenu en marge d'une récente interruption de spectacle, secoue les sphères politiques et sociétales, interrogeant une nouvelle fois la posture et la liberté de ton des figures publiques.
La genèse d'une polémique : l'interruption du spectacle d'Ary Abittan
L'origine de cette controverse remonte au samedi 6 décembre 2025. Ce soir-là, un spectacle de l'humoriste Ary Abittan à Paris a été le théâtre d'une intervention inattendue. Des militantes féministes ont interrompu la représentation, manifestant leur désaccord. Si les motivations précises et le contenu de leur action n'ont pas été détaillés dans le contexte immédiat de la révélation de la vidéo de Brigitte Macron, de telles actions militantes visent généralement à attirer l'attention sur des problématiques sociétales ou à interpeller des personnalités publiques sur des sujets sensibles. L'interruption d'un événement culturel, bien que controversée sur la forme, est une méthode d'action récurrente pour certains groupes activistes souhaitant marquer les esprits.
La vidéo explosive : des mots qui ne passent pas
C'est donc deux jours après cet incident, le lundi 8 décembre, qu'une vidéo a été rendue publique par le média Sudinfo, capturant une réaction virulente de Brigitte Macron. Sur les images, que de nombreux médias ont reprises et qui sont devenues virales en l'espace de quelques heures, on entend distinctement la Première dame s'exprimer avec une colère non dissimulée : « Ces sales connes, on va les foutre dehors… ». Ces propos, tenus apparemment dans un cadre qui se voulait plus privé mais filmés, ciblaient sans équivoque les militantes à l'origine de l'interruption du spectacle. Le ton cru et l'expression jugée dégradante ont provoqué une onde de choc immédiate. La stature de Brigitte Macron, figure médiatique de premier plan et épouse du président de la République, a conféré à ces mots une portée considérable, bien au-delà d'une simple réaction à chaud.
La réaction de l'entourage élyséen : une « critique de la méthode »
Face à l'ampleur de la polémique naissante, l'entourage de Brigitte Macron a rapidement tenté d'apporter des éclaircissements, ou du moins une justification. Selon les premières déclarations relayées, notamment par Sudinfo, les propos de la Première dame s'inscriraient dans le cadre d'une « critique de la méthode » employée par les militantes, plutôt qu'une remise en cause de leur cause ou de leur personne. Cette ligne de défense vise à dédouaner Brigitte Macron de toute intention misogyne ou antiféministe, en recentrant le débat sur la légitimité des actions d'interruption. L'Élysée n'a pas encore émis de communiqué officiel à la date de ce mardi 9 décembre 2025, laissant l'interprétation de ces propos et de cette défense aux divers commentateurs et acteurs de la scène publique.
Une tempête sur les réseaux sociaux et la scène politique
Dès sa diffusion, la vidéo a enflammé les plateformes numériques. Sur X (anciennement Twitter), les hashtags #BrigitteMacron, #SalesConnes, et #Polémique ont rapidement trusté les premières places des tendances. Les réactions sont polarisées :
- Indignation et Condamnation : De nombreuses voix, notamment au sein des associations féministes, de personnalités politiques de gauche et d'observateurs de la société civile, ont exprimé leur choc et leur consternation. Ces propos sont perçus comme un mépris envers l'activisme féminin, une vulgarité inappropriée pour la Première dame, et un signe d'un certain décalage avec les réalités des luttes féministes en 2025. Des appels à des excuses publiques se multiplient.
- Défense et Relativisation : D'autres internautes et personnalités, souvent proches de la majorité ou de la droite, ont pris la défense de Brigitte Macron. Ils mettent en avant le caractère prétendument privé de la conversation, le « ras-le-bol » face aux interruptions de spectacles, ou encore le droit de chacun à exprimer son agacement face à des méthodes jugées trop radicales. Certains ont même dénoncé une « chasse aux sorcières » ou une hypocrisie face à des propos qui, selon eux, seraient tolérés de la part d'autres personnalités.
Sur la scène politique, l'affaire s'est transformée en un nouvel enjeu de polarisation. L'opposition de gauche a saisi l'occasion pour fustiger l'attitude du pouvoir, tandis que la majorité présidentielle tente de minimiser l'incident, sans pour autant faire bloc derrière les mots exacts prononcés.
Les implications pour l'image de la Première dame et le débat public en 2025
Cet incident intervient dans un contexte où la parole publique est scrutée avec une acuité particulière, notamment pour les figures politiques et leurs proches. Le rôle de la Première dame, bien que non institutionnel, est intrinsèquement lié à l'image présidentielle et, par extension, à celle de la France. Des propos aussi cinglants, même s'ils étaient destinés à rester confidentiels, ont des répercussions inévitables sur la perception de Brigitte Macron et de l'Élysée.
Plus largement, cette polémique relance le débat sur la place et la légitimité de l'activisme féministe en France en 2025. Faut-il condamner la forme des actions au risque de taire le fond des revendications ? Ou bien les figures publiques doivent-elles faire preuve d'une retenue exemplaire, même dans ce qui est perçu comme des moments de « relâchement » ? La tension entre liberté d'expression individuelle et devoir de réserve des personnalités publiques est une fois de plus mise à l'épreuve.
Alors que nous sommes le mardi 9 décembre 2025, l'onde de choc de cette vidéo continue de se propager. Il reste à voir si l'Élysée optera pour une clarification plus poussée, voire des excuses, ou si cette tentative de « critique de la méthode » suffira à apaiser la tempête. Une chose est certaine : les « sales connes » de Brigitte Macron résonnent bien au-delà des murs où elles ont été prononcées, marquant durablement l'actualité de cette fin d'année.